mercredi 7 novembre 2012

Lie to me

Je voudrais entendre pour une dernière fois
Un mensonge de toi, un "Je t'aime" de ta voix
Derrière une vitre sans même émettre un son
Juste lire brièvement sur tes lèvres la chanson
Un cœur tremblant tracé du doigt sur la buée
de notre amour déjà flou aux saveurs passées...

Novembre 2012

lundi 5 novembre 2012

Présent Singulier


Entre envies, manques, espoirs
Tentations et souvenirs…

J’entrevois, j’imagine, un passé
Un présent, un avenir…

J’oscille, je nage, je vole
Par dessus ma douleur…

J’avance, je recule, je stoppe
Mon cœur attend l’heure…

J’enferme, j’étiole, et protège
Cette pauvre âme desséchée…

J’appréhende, je perçois, je repousse,
Cette odeur de bonheur éculé… 

Novembre 2012

jeudi 27 septembre 2012

Que faire ailleurs...

Regarder vivre, regarder mourir
Sans jamais vouloir rien y faire
Je suis cameraman, grand reporter
D'images j'aime à me nourrir

Être ici pour ne pas être ailleurs
Fuir la simplicité, la facilité
À la recherche de ma félicité
En attente de la "bonne heure"

De l'instantané et de l'action
Pour remplir ce vide intérieur
Ce trou béant fait au cœur
Cataplasme de la raison

Mais le malheur des lointains
N'apaise point ma douleur,
Dans les charniers se meurent
Mes espoirs, mon entrain

Les douleurs s'additionnent
Comme le poids des années,
Des échecs, des pleurs fanés
Et l'ailleurs m'emprisonne

Septembre 2012

dimanche 23 septembre 2012

À l'infini Nul n'est tenu…

…Un silence
Une inconnue
Une rencontre
Une évidence
Une histoire
Un Amour
Un espoir
Un départ
Un retour
Un réconfort
Une différence
Une déception
Un déchirement
Un silence
Un souvenir
Un inconnu...

Septembre 2012

Coupez deux millimètres à un maillon
Et l'infini devient un mousqueton… !

Septembre 2012

jeudi 19 avril 2012

Machine à Lover

Ma vie est un programme à cycle long,
Des couleurs qui déteignent sans hausser le ton,
Des roulements de tambour, des bas, des hauts
À regarder l'œil embué la réalité au Hublot,
Ça tourne, j'ai mal au cœur, ça vire, je suis lessivé,
Je passe du temps, la même chemise à mes côtés,
Sans jamais lire l'étiquette et sans précaution,
Une chaussette célibataire retient mon attention
Quelle était douce cette culotte en coton, et jadis,
Ces bas qui m'entouraient et désormais plissent.
La cadence s'accélère, l'essorage approche,
Le regard délavé, j'observe, c'est moche !
Une vie à se mouiller, puis prendre le plis.
Encore un programme proprement fini…

Avril 2012

Un pont d'érable

Je dois me frayer une route vers toi,
Une voie solide et sûre pour moi,
Un passage certain et sans encombre,
Un trait de lumière me sortant de l'ombre.

Pour seul allié ce bon vieux courage,
Je tente d'approcher ce lointain rivage,
Une forêt épaisse me freine en chemin
Jamais si tortueux fut voyage vers ta main.

D'un bois solide je construis ce pont,
Résistant au poids de tout ces affronts,
Me voilà désormais présent sur la rive,
Priant que ma quête jamais ne soit nocive...

Avril 2012

lundi 6 février 2012

Si…

Si on m'avait dit, si on m'avait prévenu
Si j'avais pu savoir, tout cet inconnu…
Si tu m'avais dis, si tu m'avais prévenu
Au risque de ne pas croire, jamais plus.

Qu'il n'est jamais trop tard, pour mériter son dû
Que dans le dos se moquent les mâles entendus
Qu'il faille souffrir autant pour ne jamais plus
Que tous ces pièges béants à mon corps défendu


J'aurais signé en bas de ma plus belle plume
Trainé souriant ces biens lourdes enclumes
J'aurais sorti plus tôt mon âme de la brume
Fendu de ma course folle cet épais bitume

Longs furent les tracés vers si belle peinture
Les esquisses manquées, toutes ces fioritures
Les desseins déchirées de toutes ces ratures
Tous ces faux "sans blanc", ces caricatures


A genoux d'abord, puis debout à nouveau
Spectateur assidu de ce "cœur à corps"
J'écoute et compose dans ce beau Trio
J'accorde sans cible mais toujours à bord…

Février 2012

mardi 31 janvier 2012

Chasseur d'Arc-en-Ciel

Je dois faire vite, me dépêcher
400 coups l'heure, je dois tirer
trop peu de temps avant
d'arriver à tes pieds, devant

Si les gouttes s'évaporent
une lumière diffuse encore
mais toi, si tôt… tu t'effaces
Une flaque à ta place…


Tout le gris de mes pleurs
s'envolant comme vapeur
qui me donnera la force?
qui soignera l'entorse?

Mille ans que pour cible
J'ai chassé l'impossible
que ton arche de couleurs
ne s'efface l'air moqueur


Qu'y a-t'il de si précieux
à la base de tes cieux
que je cherche en vain
répondre à ce chagrin.

Janvier 2012