Elle se cache, sans se cacher
Elle nait du calme, de la gaîté
Elle est là, sournoise, prêt-à-sortir
A se révéler, puis à s'enfouir,
Et mieux revenir, quand on s'y attend le moins,
Lorsqu'on sera faible, usé, ou bien à point…
C'est là, qu'elle surviendra, surgira même,
Au coin du feu, dans la cuisine…idem,
Rien ne servira de changer de lieu, elle ira vite,
Se faufilera, et frappera fort, pour ensuite,
Effacer la confiance, écraser l'amour comme une brute,
Comme on asphyxie un mégot du pied, avec un seul but,
L'éteindre à jamais…plus de lumière, plus d'odeur, …
Cendre d'un côté, filtre de l'autre…puis la peur…
On est là, désarmé, devant, tant de naturel, fin de compte…
On s'interroge, sur les raisons, sur l'origine, on a honte
Et puis on réalise que plus rien ne sera jamais pareil,
Peu importe d'où vienne ce mal, il faudra qu'elle paye…
17 juin 2011