Ce n’est pas ton reflet qui est juste ton inverse
Ce n’est pas ton ombre qui est sombre et fuyante
Ce n’est pas pas celui qui pense comme toi pour te plaire
Ce n’est pas cet aimant qui attire ta matière
Celui qui te laisse être toi et qui sait rester lui
Celui pour qui tu changes juste par envie
C’est celui qui comprend ce que tu sais taire
C’est celui qui verse l’eau quand tu jettes la terre
Celui qui te laisse pousser plus que de te mettre en pot
Celui qui va chercher la paix cachée au fond des maux
C’est celui que bien souvent tu ne regardais plus
C’est l’histoire pour laquelle tu n’as jamais su
C’est un signe fort que jamais tu n'as vu
Une banale histoire qui un jour soudain mue
C’est l’inacceptable c’est l’inattendu
C’est l’étranger comme c’est l’inconnu
Un coup à la porte lorsque tu es nue
C’est Victor Hugo qui lit du Camus
2 Janvier 2016
Blig…blag…blog de Khris
Poésie, pensées et textes en vrac !!!
samedi 2 janvier 2016
jeudi 5 novembre 2015
Le bon m'atteint
Je me réveille alors,
Une feuille scintille dehors
d'une brillante matinée
Les doigts glissants sur les cordes,
un parfum de bois qui remonte,
un rayon qui me chauffe la paume
suffisent à courber mes lèvres
Je m'accroche à ce bonheur futile
Et j'essaie, gauche de l'éparpiller comme
trop peu de beurre sur du pain grillé.
Novembre 2015
Une feuille scintille dehors
d'une brillante matinée
Les doigts glissants sur les cordes,
un parfum de bois qui remonte,
un rayon qui me chauffe la paume
suffisent à courber mes lèvres
Je m'accroche à ce bonheur futile
Et j'essaie, gauche de l'éparpiller comme
trop peu de beurre sur du pain grillé.
Novembre 2015
Âme houleuse
J'ai été en avance sur mon âge,
en retard sur l'horaire des virages
pas toujours très bien pris,
souvent été sage, fait gaffe à l'avis,
Rarement trop mouillé ni même en âge,
J'ai changé de livre, déchiré des pages,
Gommé les dessins gribouillé les écrits,
Rayé mon destin, joué des tours à la vie
En coup de vent J'ai chassé les nuages,
Resté aphone dans des voies de garages,
Pleuré sans la larme, hurlé sans un cri,
J'ai eu mal à l'âme, déguisé mon envie...
Novembre 2015
en retard sur l'horaire des virages
pas toujours très bien pris,
souvent été sage, fait gaffe à l'avis,
Rarement trop mouillé ni même en âge,
J'ai changé de livre, déchiré des pages,
Gommé les dessins gribouillé les écrits,
Rayé mon destin, joué des tours à la vie
En coup de vent J'ai chassé les nuages,
Resté aphone dans des voies de garages,
Pleuré sans la larme, hurlé sans un cri,
J'ai eu mal à l'âme, déguisé mon envie...
Novembre 2015
Dessein froisé
Il m’arrive d’imaginer ton corps, fripé,
tes cheveux, argents, ta voix désormais éraillée,
Il m’arrive de penser toujours aimer te caresser,
perdre mes mains sur toi et encore t’écouter.
Il m’arrive de croire effrontément que l’Amour
emprunte à l’espoir une raison d’exister.
Il m’arrive d’avoir parfois cette idée folle
qu’un jour nous nous sommes rencontrés...
Novembre 2015
tes cheveux, argents, ta voix désormais éraillée,
Il m’arrive de penser toujours aimer te caresser,
perdre mes mains sur toi et encore t’écouter.
Il m’arrive de croire effrontément que l’Amour
emprunte à l’espoir une raison d’exister.
Il m’arrive d’avoir parfois cette idée folle
qu’un jour nous nous sommes rencontrés...
Novembre 2015
lundi 29 septembre 2014
Étau ou Tare…
La nuit est bien là et je ne dors pas
le cœur dans l'étau dans un état
tel que le poids des draps blesse
mon âme étouffée de faiblesse…
Le jour est bien là et mes yeux ouverts
toujours fuient l'idée de ce fait-divers
Midi et bien las d'être encore ici
l'âme serrée, suspendue, je prie…Septembre 2014
Passages floutés
La pluie sur les vitres déroule ses gouttes
futiles et rapides, nos destins se floutent…
Septembre 2014
jeudi 3 juillet 2014
De tous les cœurs...
Et tu soutiens mon regard;
Comme si ce n'était pas drame
Que de regarder dans les yeux
J'ai peine à y croire.
Je ne retiens plus mon âme
Qui déborde du bleu
Je baisse alors la tête
Puis doucement admire
L'autre bout de ton visage
Je me sens comme bête
Je perçois ton sourire
Et je dois rester sage.
Le temps lui s'arrête
J'aimerais tant me nourrir
De ce doux paysage
Et le vent s'apprête
A mener ton soupir
Vers d'autres rivages...
2 juillet 2014
Comme si ce n'était pas drame
Que de regarder dans les yeux
J'ai peine à y croire.
Je ne retiens plus mon âme
Qui déborde du bleu
Je baisse alors la tête
Puis doucement admire
L'autre bout de ton visage
Je me sens comme bête
Je perçois ton sourire
Et je dois rester sage.
Le temps lui s'arrête
J'aimerais tant me nourrir
De ce doux paysage
Et le vent s'apprête
A mener ton soupir
Vers d'autres rivages...
2 juillet 2014
mardi 22 avril 2014
Larmes à gauche
Je pleure à l’envers car au bout d’une corde
Notre Amour se pend de toutes ces discordes
Nos âmes se fanent et lentement agonisent
De tous tes mensonges, ces parties remises
Sans valeur sans principe, abonnée aux drames
Que le vent qui te pousse sèche ainsi mes larmes
Dans l’abysse si profonde où sombre mon honneur
Plus un son plus une phrase n’appelle mon bonheur
Avril 2014
Notre Amour se pend de toutes ces discordes
Nos âmes se fanent et lentement agonisent
De tous tes mensonges, ces parties remises
Sans valeur sans principe, abonnée aux drames
Que le vent qui te pousse sèche ainsi mes larmes
Dans l’abysse si profonde où sombre mon honneur
Plus un son plus une phrase n’appelle mon bonheur
Avril 2014
lundi 21 avril 2014
Commun Aimant
Partie, tu m'as laissé pour mieux te retrouver
Devant l'écran noir d'un cinéma de quartier.
Comme un aimant orphelin qui n'attire plus rien
je revois notre séance, blessé mais serein...
Mon cerveau se bat trop pour ne plus y croire,
Mon cœur ne sais plus battre ni laisser choir?
Sur la corde, sans cible mais l’âme tranchante
Finissant par croire que le drame t'enchante
Actrice de ce bonheur, Ces moments intenses
Tu ne joues plus ni ne composes pour mes sens
Tu m'as laissé sans voix mais pas sans maux
Perpétuer cette série et t'aimer dans ton dos…
Avril 2014
Devant l'écran noir d'un cinéma de quartier.
Comme un aimant orphelin qui n'attire plus rien
je revois notre séance, blessé mais serein...
Mon cerveau se bat trop pour ne plus y croire,
Mon cœur ne sais plus battre ni laisser choir?
Sur la corde, sans cible mais l’âme tranchante
Finissant par croire que le drame t'enchante
Actrice de ce bonheur, Ces moments intenses
Tu ne joues plus ni ne composes pour mes sens
Tu m'as laissé sans voix mais pas sans maux
Perpétuer cette série et t'aimer dans ton dos…
Avril 2014
dimanche 17 mars 2013
Rembobinage
Je voudrais marcher à l'envers
Embrasser mon grand-père
Regarder ensemble la ligne flotter
Sur l'étang où ce saule pleurait
Je voudrais du passé
Au présent ramener
toutes ses âmes perdues
qui n'ont jamais su
comme je les aimais
Je voudrais écrire à l'envers
commencer par la fin, en vers
et contre tout revenir au début
à l'essence de ce qui m'a plu...
Mars 2013
Sortie en boîte
Au creux de la nuit je me suis penché
un coffre en sapin pour voûte étoilée
mes sens interdits suffocants d'ennui
dernière odeur de l'essence d'une vie
Mars 2013
lundi 25 février 2013
Le Vieux Poète
Il avait le visage lisse, imberbe comme l'aurait été celui d'un nouveau-né de 85 ans, un unique duvet blanc en guise de sourcils surmontait ses yeux d'un bleu terrien; ni d'angle, ni de sillon, les années avaient travaillé à l'envers sur ce doux visage et sûrement sur cette âme aussi. Jamais sérénité ne m'était apparue aussi flagrante sur le visage d'une âme si proche de s'envoler.
Février 2013
lundi 18 février 2013
Temps Modernes
A titre Indicatif, il est je crois
Impératif que le Passé ne soit
Impératif que le Passé ne soit
pas trop Présent dans ton Futur,
aux risques de vivre à L'imparfait...
Février 2013
Février 2013
jeudi 14 février 2013
(…)
La parenthèse avait de si petits bras, que l'essentiel n'y rentrait pas,
Obligé de part et d'autres de s'étaler, les maîtres-mots s'éparpillaient.
Enfermés, étrangers à cette histoire mais tous unis d'un seul espoir,
Ses habitants se débattaient à expliquer ou à faire croire...
Février 2013
mercredi 7 novembre 2012
Lie to me
Je voudrais entendre pour une dernière fois
Un mensonge de toi, un "Je t'aime" de ta voix
Derrière une vitre sans même émettre un son
Juste lire brièvement sur tes lèvres la chanson
Un cœur tremblant tracé du doigt sur la buée
de notre amour déjà flou aux saveurs passées...
Novembre 2012
Un mensonge de toi, un "Je t'aime" de ta voix
Derrière une vitre sans même émettre un son
Juste lire brièvement sur tes lèvres la chanson
Un cœur tremblant tracé du doigt sur la buée
de notre amour déjà flou aux saveurs passées...
Novembre 2012
lundi 5 novembre 2012
Présent Singulier
Entre envies, manques, espoirs
Novembre 2012
Tentations et souvenirs…
J’entrevois, j’imagine, un passé
Un présent, un avenir…
J’oscille, je nage, je vole
Par dessus ma douleur…
J’avance, je recule, je stoppe
Mon cœur attend l’heure…
J’enferme, j’étiole, et protège
Cette pauvre âme desséchée…
J’appréhende, je perçois, je repousse,
Cette odeur de bonheur éculé…
Novembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Que faire ailleurs...
Regarder vivre, regarder mourir
Sans jamais vouloir rien y faire
Je suis cameraman, grand reporter
D'images j'aime à me nourrir
Être ici pour ne pas être ailleurs
Fuir la simplicité, la facilité
À la recherche de ma félicité
En attente de la "bonne heure"
De l'instantané et de l'action
Pour remplir ce vide intérieur
Ce trou béant fait au cœur
Cataplasme de la raison
Mais le malheur des lointains
N'apaise point ma douleur,
Dans les charniers se meurent
Mes espoirs, mon entrain
Les douleurs s'additionnent
Comme le poids des années,
Des échecs, des pleurs fanés
Et l'ailleurs m'emprisonne
Septembre 2012
Sans jamais vouloir rien y faire
Je suis cameraman, grand reporter
D'images j'aime à me nourrir
Être ici pour ne pas être ailleurs
Fuir la simplicité, la facilité
À la recherche de ma félicité
En attente de la "bonne heure"
De l'instantané et de l'action
Pour remplir ce vide intérieur
Ce trou béant fait au cœur
Cataplasme de la raison
Mais le malheur des lointains
N'apaise point ma douleur,
Dans les charniers se meurent
Mes espoirs, mon entrain
Les douleurs s'additionnent
Comme le poids des années,
Des échecs, des pleurs fanés
Et l'ailleurs m'emprisonne
Septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
À l'infini Nul n'est tenu…
…Un silence
Une inconnue
Une rencontre
Une évidence
Une histoire
Un Amour
Un espoir
Un départ
Un retour
Un réconfort
Une différence
Une déception
Un déchirement
Un silence
Un souvenir
Un inconnu...
Septembre 2012
Une inconnue
Une rencontre
Une évidence
Une histoire
Un Amour
Un espoir
Un départ
Un retour
Un réconfort
Une différence
Une déception
Un déchirement
Un silence
Un souvenir
Un inconnu...
Septembre 2012
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