vendredi 30 juillet 2010

Quand nous resterons…

Qu’est-ce qui nous restera?
Quand nous resterons là,
Tous les deux à voir vaciller
Comme deux cons frippés,
Nos corps, à demi-mort.
Qui nous unira encore?
Lorsque tu me verras,
Flou dans le meilleur cas,
Que restera-t’il à partager?
A part l’attente d’y passer?
La tristesse dans les yeux?
La bonheur d’être deux?
Qu’est-ce qui nous restera?
Quand nous resterons las,
De ces souvenirs ressassés,
D’emprunter au passé
Des raisons d’y survivre.

Juillet 2010

samedi 17 juillet 2010

Hémisphérique (En moi t-y es plus !)

Je n'respire plus que d’une seule narine,
je n'marche plus que d’un seul pied,
je n'peux plus m’empêcher de tourner
en rond, sur moi même, en boucle, harassé,
je n'suis plus présent qu'pour mon passé.

Mon demi-cœur m’anime mal,
comme un pingouin devant un miroir,
le reflet de ma vie ne m’y fait plus croire,
ma banquise fond et puis l’eau monte
laissant indemne regrets et honte.

Il fait froid de ce côté de l’homme,
j’ai perdu mon autre, comme on perds son toit,
amputé de mes envies, aux pieds de ma foi,
fendu au milieu, un mur à côté pour me retenir,
édifice ébranlé, marqué : prêt à démolir.

Juillet 2010

jeudi 10 juin 2010

A toi…Sonia

La terre pèse moins lourd ce soir…
une âme en moins, et le poids de nos larmes
devient dérisoire…
On doit être bien moches, vue de là haut…
de pas avoir su, ou bien d'avoir trop…
Te voilà en avance pour ce rendez-vous funeste…
puisse un jour la mort…mourir de la peste…!

Adieu à toi Sonia
Juin 2010

mardi 11 mai 2010

Tuée par qui ?

Tu es parti, tu m’as laissé
sans mot, sans vie, le verbe irrégulier

Tu es parti, tu m’as laissé
sans meuble, saisi à l’âme et dénudée
Tu es parti, tu m’as laissé
ton nom sur la porte, en moi gravé
Tu es parti, tu m’as laissé
finir mes phrases en pointillés…
Tu es parti, tu m’as laissé
remplir de larmes un sac percé
Tuée par qui ? je t’ai laissé
remplir en gris, tout mon passé


Mai 2010

mardi 6 avril 2010

Smell Jasmin Spirit

Il ne s'imaginait pas
en sentant ces fleurs,
le goût de la vie,
tous ces "mal au cœur",
le son des guitares,
la voix du chanteur,
les portes qui claqueraient
sûr ses doigts, sûr ses peurs,
elle paraissait si loin…
cette odeur de jasmin…

Avril 2010

vendredi 19 mars 2010

Modern Life

T'es sur Facebook ?
T'es sur Myspace, alors ?
Sur Tweeter peut-être ?
T'es sur Meetic ? Non?
T'es sûr que t'existes…?


Mars 2010

Mémoire d'antan

Aux murs tes photos s'effacent,
dans ta mémoire plus de trace...
Juste un fossile dans le cœur,
empreinte figée de ton bonheur...
Des Murmures, des grognements
soudain révèlent, tes sentiments...
Belle et bien là, mais mal ici
ton cerveau lent attends l'avis
Jambes tremblantes d'impatience,
tes doux yeux bleus se font faïence.
On ne sait pas, on ne saura plus
ce que tu penses, ni veux, non plus…
Seule la chaleur de tes mains
me fait supporter ton destin…

à Denise, ma grand mère…

Mars 2010

mardi 2 mars 2010

A l'œuvre…

J'adore ce sourire sur votre visage !
Mais sourit-on encore beaucoup à votre âge?
Lorsqu'on n'a jamais su… figer l'amour,
Ni pour trois ans… ni pour toujours...

J'ai un secret… depuis le début, je feins,
Je parle d'un tableau, que j'n'ai jamais peint !
Je le sais beau, magique, très saturé...
Comme j'aurais voulu si bien l'esquissé.


Mais si au fond de moi sommeil l'artiste,
Il se fait sourd, muet… autiste !
J'ai beau frotter, changer toutes les couleurs,
Reste une croute épaisse …et sans valeur !

Mars 2010

mardi 23 février 2010

Te…Me…

T'entendre respirer
Te sentir, parfumée
Te savoir à proximité
T'entrevoir, dénudée
Me suffisent désormais…
Mais ne saurais dénigrer
le plus …car affinités…

Février 2010

Latitudes et Héros

Les pires amis du Caire,
en amants de Gizée…
Navire sombrant de Stockholm,
Au dantesque de Brugges…
Retour au Paris difficile,
D'Oberkampf à Gambetta
De mon lit jusqu'à ses Bras…

Juillet 2009

samedi 13 février 2010

Au bal du ciment

Au bal du ciment,
j'apprends à danser
pieds et poings liés
j'avance doucement…

je tâtonne,
je suis gauche,
j'essaie, j'ébauche
mais jamais ne mens…

Au bal du ciment,
je t'ai rencontré,
tu savais danser
prématurément…


Février 2010

Le wagon

Les paysages défilent,
rien ne se fige,
rien ne m'arrête
la vitesse me grise…

La vie est un train
duquel on ne descend pas
un voyage vers au loin
d'où l'on ne revient pas

juste quelques gares
qui jalonnent le chemin,
l'envie persistante de crier "Gare",
et ne jamais arriver à ses fins

regarder passer les stations,
et comprendre un peu tard
qu'on est pas sorti du wagon
comme l'on fait la plupart.

Le paysage devient net
c'est ma vie qui défile,
c'est là que je m'arrête
dans ce coin si tranquille.


Février 2010

lundi 8 février 2010

Octo-Pussy

Huit âmes sont
femmes de ma vie,
ma mère, ma femme,
six de mes amies...
Elles sont là… pieuvres
m'enroulant à travers
l'espace et le temps…
la preuve par huit…
que l'amour subsiste
Singulières mais unies
dans mon âme, mon lit,
les drames de ma vie…
Je vous ai aimé et j'ai ri
et le temps acculé à passer
ne m'en fera rien oublier…

Fevrier 2010

dimanche 7 février 2010

A l'école du doute…

A l'école du doute,
j'y vais sans cahier,
écharpe autour du nez,
pour ne pas y respirer,
cette odeur de peur
qu'elle ne me coûte…


Février 2010

Montrons l'insignifiance du doigt…

Alors…non content de prendre partie en votant, certains individus, appelons-les "individus", je ne vois pas étymologiquement, d'autre mot; se croient épris d'une mission de dénigrement lexical, envers certains candidats, jalousant tantôt, une personne, tantôt un nombre de points, où qui sait d'autre raisons dont la justification leur appartient…

J'imagine peut-être, de pauvres chômeurs de longue durée…des orphelins d'amis, ou d'autres déçus de la vie, de l'amour, du sexe, ou du Sarkosisme que le manque d'activité manifeste, aurait poussé à perdre leur temps et leur intelligence respective à déverser leur haine, leur méchanceté gratuite, caché derrière un pseudo, avec l'assurance de savourer leur piètre méfait en toute sécurité. 


Proche de la jouissance du psychopathe avéré, du fourbe qui écrase une fourmi et qui se sent supérieur, du petit patron qui licencie derrière sa cage de verre… à l'abri des autres… oui… toi qui prends sa puissance, dans l'anonymat protecteur, s'autorisant le médiocre comme le pire, oui… toi… tu m'es… et tu nous es insignifiant, tes mots, tes paroles, tes idées, qui n'en sont pas, ton pauvre jugement, nous font l'effet d'une flatulence d'acarien sur une toile cirée bien huilée…Tu fais désormais partie de l'infiniment petit...

Février 2010